Explorer les coins les plus reculés du Sénégal, c’était une de nos plus grandes envies en venant ici pour la toute première fois. Après la découverte et le gros coup de coeur que nous avons eu pour la Casamance, nous vous embarquons maintenant dans celui de Koba, à quelques dizaines de mètres d’un village Peuls. Nous avions tant hâte de découvrir ce peuple et cette culture. Comme je l’ai souvent répété sur Instagram, le Sénégal se vit plus qu’il ne se visite. La rencontre avec les villages peul en est la preuve ultime. On vient ici pour prendre le temps et surtout, pour s’ouvrir aux gens, ouvrir son coeur autant que son esprit. La découverte de cette culture et ces moments passés près de ce village auront été un de nos plus beaux souvenirs dans le nord du sénégal.
Les peuls de Koba, une communauté d’éleveurs au Sénégal
Pour vous en dire un peu plus sur les peuls, il s’agit d’une des ethnies les plus connues d’Afrique. Leur activité traditionnelle est l’élevage et ce sont le plus souvent des nomades. La plupart des Peuls vivent en milieu rural, ce sont très souvent des bergers recherchant les meilleurs pâturages pour leurs troupeaux et ayant encore un mode de vie traditionnel.
Après 1H30 de route depuis Kebemer (que nous avons rejoint après nos 2 jours dans le désert de Lompoul), nous voici enfin arrivés au milieu de nul part, nous apercevons les petites cases traditionnelles et les premiers sourires des villageois. Ali nous fait découvrir le campement, un petit havre de paix avec une vingtaine de cases traditionnelles, toutes équipées de salle d’eau privatives 100% nature puisqu’à l’air libre !
Nous partons avec notre hôte nous promener autour du campement, nous apercevons le village mais restons discrets. Les éleveurs sont justement en train de commencer à rentrer leurs bêtes. Nous les observons, et les regards se terminent en échanges, l’occasion d’en savoir d’avantage sur leur fonctionnement. On marche, on flâne dans les champs, des jeunes filles rentrent de l’école et m’interpellent. Je sens une réelle timidité mais nous rions, nous nous observons. Jules et Ali finissent par s’éloigner et je finirais par passer une heure avec cette petite bande d’amies. La timidité laissera alors place à la danse et au chant, et surtout à de grands moments de rigolades que je vous partage juste ici. Main dans la main, elles me raccompagneront jusqu’au campement et nous nous retrouverons le soir pour quelques pas de danse..
Après avoir dégusté du zébu pour la toute première fois, nous nous retrouvons au coin du feu … c’est à mon tour de mettre ma timidité de côté et de m’initier avec les villageois à ces pas de danse qui me semblent … insurmontables hahaha ! Un pur moment de bonheur et de partage, comme on les aime ! Le lendemain matin, réveil à l’aube pour assister à la traite des vaches pendant que les enfants partent à l’école et observer les éleveurs débuter leur travail. Le lever de soleil est splendide. C’est un moment de vie quotidien qu’on prend le temps d’observer tout en restant le plus discret possible…
La matinée se prolongera au coeur du campement où nous repasserons une bonne partie de la journée et où je me lierais d’amitié pour Akouna, cette jeune femme de 20 ans, un rayon de soleil, une pépite. Ce jour là, son fils de 1 an, Mamadou est très fiévreux, je passerai des heures à ses côtés pour l’apaiser et l’envahir de tendresse… Nous passerons du temps à essayer d’échanger avec Akouna, rire, et communiquer grâce à nos simples regards. Elle aura été une de mes plus jolies rencontres dans le Nord du Sénégal et je ne suis pas prête de l’oublier. Si vous passez par ici, embrassez la pour moi ! (Akouna, sur la photo de gauche, à ma gauche, et Diola à ma droite)
Vous l’aurez compris, à proprement parler, il n y a rien à « visiter » dans ce village, mais tout à vivre, et profiter en toute simplicité de cette vie bien lointaine de la nôtre. Je ne vous livrerai pas tout ce que l’on a pu apprendre sur les ethnies peuls lors de notre venue à Koba, vous le découvrirez par vous même.
Infos pratiques pour visiter Koba
Se rendre au village de Koba : Aller jusqu’à Kebemer en bus, puis Ali se chargera du transfert (chauffeur nécéssaire).
Tarif : Kebemer-Koba, 6000 F, soit 9€ – Koba-Kebemer : 12 000F, soit 18€
Contact : kobaferlo@gmail.com (Ali) – +221 77 285 45 30
Dormir au campement de Koba
Pension complète : 35 000 F, soit 54€
Demie pension : 26 000 F, soit 38€
La découverte des communautés peuls fût incroyable ! Un moment hors du temps où nous avons fait des rencontres merveilleuses. On vous recommande de venir ici deux jours, de prendre le temps et surtout de vous intéresser au maximum à ce peuple. Les peuls peuvent paraître très timides, mais croyez en notre expérience, il aura suffit de quelques minutes pour que nos timidités respectives se transforment en rires et en moment d’échange intenses.
Bonjour,
Nous partons dans quelques jours au Senegal, en nous inspirant fortement de votre blog.
Nous souhaiterions aller à Koba, le village peul dont vous parlez. Est-ce bien le Koba qui est au centre du pays près de Touba ?
Vous dites qu’il faut prendre une voiture de Kebemer. C’est bien la ville qui se situe sur la route de Saint-Louis ?
Savez-vous s’il est possible de rejoindre Koba à partir de M’Bour ?
Merci de votre réponse,
Cordialement,
Emmanuel
Bonjour !
Oui il s’agit bien de ce Koba 🙂 Et de ce Kebemer aussi. Nous étions sur l’axe St Louis-Dakar c’était donc le plus logique pour nous mais vous pouvez arriver d’où vous voulez. Il vous faudra trouver un taxi qui connait le coin ou alors le mettre en contact avec Ali, le responsable du campement pour rejoindre Koba.
bonjour,
si vous pouvez maider à trouver ce village, peut être avec un point GPS, je ne trouve pas ce village sur toutes les cartes que j’ai consulté ?! :/
merci d’avance
Bonjour, effectivement le village est difficile à trouver.
Il faut contacter Ali par mail : kobaferlo@gmail.com