Endallah, ce mot qui nous tient en haleine depuis le début de notre voyage en Tanzanie … 3 semaines que nous parcourons le pays, sur les rails, à la découverte du parc de Gombe, à Zanzibar, Moshi, nous faisons notre premier safari dans le Tarangire mais jamais ce mot ne nous quitte.
Endallah, c’est une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de nous rendre en Tanzanie, c’est le nom de l’agence oui mais c’est surtout ce petit village de Tanzanie coincé entre le lac Manyara et le cratère du Ngorongoro où vit la tribu Iraqw que nous nous apprêtons à rencontrer.
Les immersions culturelles en Tanzanie
La Tanzanie est connue pour sa diversité culturelle et les nombreuses communautés qui peuplent le pays, plus de 120 au total. Ce qui a amené le monde du tourisme à s’y intéresser pour proposer des immersions ou plutôt « immersions », avec de gros guillemets. En effet les faux villages ou villages à touristes se propagent dans le pays, alimentant un business malsain et une perversion de la culture.
Mais en venant en Tanzanie avec Endallah (l’agence cette fois), nous savions que nous allions fuir ce tourisme. Sa démarche est tout autre : promouvoir un tourisme équitable et solidaire, plaçant les locaux et leur environnement au coeur des priorités. Je vous détaille ses nombreux engagements en fin d’article.
Sur la route du village d’Endallah
Alors que Paulo, notre guide, nous accompagne depuis le début de notre aventure, il nous dépose à quelques minutes de Karatu, presque perdus au milieu de nulle part. Ce n’est pas pour nous déplaire, nous sommes ébahis devant la beauté du paysage avec, de part et d’autre, le Lac Manyara et une vallée verdoyante avec en toile de fond le cratère du Ngorongoro.
Nous sommes vite rejoints par John et Elibariki, guides locaux du village. John parle un tout petit peu français, selon ses dires, plutôt bien selon nous ! Le feeling se fait rapidement, il est étincelant de joie de vivre et de bonne humeur.
Marche sur la Lambo Walk
Les présentations faites, nous ne tardons pas, 3h de marche sur la Lambo Walk nous attendent. Une petite rando tranquille, accessible à quasiment tout le monde où la seule mini difficulté réside dans le fait de ne pas glisser lors des petites descentes.
Le paysage est toujours aussi beau, avant même d’arriver au village on se sent en immersion dans une Tanzanie que très peu de voyageurs auront l’occasion de connaître. « On dirait RDV en terre inconnue » nous répètent même plusieurs fois les quelques abonnés venus avec nous l’année suivante.
C’est vrai que c’est ce sentiment qui prédomine : on croise quelques éleveurs dans les champs et sur le chemin, on découvre des petites huttes qui semblent installées au milieu de nulle part. En tout cas les « Jambo » (« bonjour » en swahili) résonnent sur la route.
John en profite pour nous parler du village, de l’histoire de sa communauté et des plantes de la région. La plus connue et la plus utilisée, le sisal qui est partout ici. Mais ne vous détrompez pas, il n’existe pas qu’une sorte de sisal. Pour en savoir plus il faudra vous rendre à Endallah et assister aux explications de John (avec démonstrations svp ! ).
Au fur et à mesure de notre avancée, les maisons et les habitants, sont de plus en plus nombreux, on sent qu’on est plus très loin. L’arrivée au village se fait par l’immense terrain de foot (pas sur que la FIFA ait homologué les dimensions !) qu’on retrouvera par la suite. Ça y est on est dans le centre du village, accueillis par les sourires et salutations des quelques villageois installés autour de la place principale.
Arrivée chez Mama Happy à Endallah
Nous traversons le village jusqu’à rejoindre la maison de Mama Happy et de John, non pas notre guide mais John Mahu, le fondateur de Endallah (l’agence !). On est accueillis à la tanzanienne, c’est à dire avec beaucoup d’amour, de chaleur et un petit jus de fruit du jardin. Mama Happy nous installe dans nos quartiers mais rapidement nous ressortons papoter, faire connaissance.
La maison est grande, bâtie avec une sorte de patio central servant à la fois de cuisine extérieure, de lieu de discussion, de repos, de jeu pour les enfants, c’est clairement la « pièce » de vie centrale.
C’est donc ici que nous logeront pendant les 3 prochains jours et là où vous serez aussi accueillis si vous décidez de venir à Endallah. John a construit cette maison petit à petit, rajoutant des chambres au fur et à mesure pour accueillir de nouveaux voyageurs.
C’est aussi ici qu’on fait la rencontre de Agape, le chef cuisinier du village. Nulle doute que vous tomberez sous le charme de ses plats, à mi-chemin entre cuisine traditionnelle tanzanienne et cuisine occidentale.
Immersion dans le village d’Endallah
Inutile de vous dire que ce déroulé n’est pas un déroulé type ! L’immersion dans le village et les différentes découvertes dépendent de la vie du village, des saisons, des personnes présentes, etc. Nous vous avons préparé un mix de nos 3 venues à Endallah.
Jour 1 | Découverte de la vie du village
Au coeur du village
Premier lever dans le village d’Endallah, John et Elibariki nous récupèrent chez Mama Happy pour partir à la découverte de la vie du village. Sur la route on en profite pour discuter de eux, c’est comme ça qu’on apprend que John est couturier de métier, Maryne saute sur l’occasion pour parler tissus. Alors quand John lui propose de lui coudre une robe avec le wax qu’elle a acheté … inutile de vous dire qu’elle accepte en 2s à peine.
Pour débuter notre découverte du village, il nous propose de nous balader et d’aller à la rencontre des habitants. Pas de programme donc, on avance de rencontres en rencontres, il nous apprend quelques mots Iraqw pour saluer les gens, les remercier, se présenter.
C’est ce qu’on aime dans cette immersion : rien n’est vraiment planifié, on se laisse porter par les opportunités de découvertes.
C’est ainsi que je fais la connaissance de Zakaria, à la fois coiffeur, barbier et DJ du village. Il a aussi une grande télé ce qui permet à tout le monde de se réunir les jours de match.
Je profite de l’occasion pour demander à Zak s’il peut me tailler la barbe, après 3 semaines de voyage il était temps. Je ne le savais pas à ce moment là mais si c’est mon premier échange avec lui, ce ne sera pas le dernier. On se croise, on se recroise, on sympathise et on finit par rester en contact entre nos différentes venues avec l’espoir de vite se retrouver.
John tient à nous présenter quelques commerçants qui travaillent ce matin là, certains préparent les chapatis pour le village, d’autres vendent des fruits et légumes, réparent des vélos ou encore tissent les cordes en sisal. Tous sont des connaissances de John, on est sûrs de pas les déranger. C’est d’ailleurs la force de cette immersion : les habitants croisent régulièrement des voyageurs d’Endallah mais ne sont jamais dérangés, tout le monde veille à cet équilibre.
Randonnée dans la bananeraie
L’après-midi nous partons pour une randonnée un peu spéciale puisque John nous fait descendre dans une vallée fertile où est installée une grande bananeraie. Au delà de la marche, on en apprend plus sur les plantes médicinales qu’on trouve partout dans le bush : de quoi se soigner les dents, l’estomac et même de gagner du temps en cas de morsure de serpent !
Dans la bananeraie, John nous explique tout le processus de plantation et de pousse des bananes. Nous sommes étonnés, finalement nous ne savions pas grand chose ! On y découvre différentes sortes de bananes, certaines utilisées même pour faire de la bière.
En remontant nous croisons quelques singes peu téméraires sautant de branches en branches.
Jour 2 | Moments de partages dans le village
Un titre un peu trompeur qui laisse sous-entendre que nous n’avons pas eu l’occasion de partager de moments lors de la première journée …
Lors de notre première venue nous n’avions pas eu la chance de vivre ces 2 prochaines rencontres, nous les vivons donc pour la première fois avec nos abonnés.
Rencontre avec Mama Marietta
John nous emmène sur les hauteurs du village, chez Mama Marietta (une petite précision : en Tanzanie, les femmes prennent le nom de leur 1er fils ou fille précédé de « Mama » ; « Baba » pour les hommes) pour y découvrir sa maison typique de la culture iraqw. Vous le verrez, les constructions irawq ne laissent rien au hasard et leur évolution est souvent liée à leur histoire.
Mama Marietta travaille dans le dispensaire du village, quand elle n’y est pas elle élève ses petits enfants qui l’aident notamment à s’occuper de son élevage.
On passe donc un petit moment avec elle pour en savoir plus sur son mode de vie, sur le village, on cherche à savoir ce qu’elle apprécie dans ces échanges avec les voyageurs alors qu’elle nous prépare du maïs grillé à grignoter ensemble et que John nous montre comment piler le maïs pour en obtenir de la farine. Les animaux assurent aussi le spectacle entre les bébés chiens juste nés que nous amène sont petit fils où cette petite chèvre renommée Kikou par le groupe !
Des voisins passent, on discute, on improvise des séances photos, aussi bien sur proposition des voyageurs que des locaux. Ce moment qui devait durer 1h fini par durer toute la matinée, c’est l’avantage de ne pas avoir de programme prédéfini.
Match de foot au sommet à Endallah
C’est un petit rituel à Endallah, lorsque des voyageurs viennent et s’ils sont d’accord, un match de foot est organisé avec le Simba FC, l’équipe du village. Rapidement avec les autres garçons du groupe, on se rappelle de la taille du terrain … mais qu’importe, le moment devrait être super sympa !
On échange quelques parties de billard où le « chambrage » est de mise, en attendant l’arrivée de tous les joueurs. Les capitaines font les équipes et j’ai même le droit à un joli moment de coaching : « Tu joues quel poste ? Gardien ? Ok, tu seras attaquant ! » Soit !
Les règles sont un peu à l’appréciation de chacun, le terrain n’a pas d’herbe mais des sortes de chardons mais on prend beaucoup de plaisir ! L’ambiance est sympa, bon enfant même si tout le monde joue la gagne.
Point de vue sur le lac Manyara
La journée se termine, à peine le temps de récupérer que nous devons embarquer dans les voitures pour rejoindre les hauteurs du village. Après quelques minutes de « African natural massage« comme disent les guides, nous arrivons au pied d’un énorme rocher. Nous finissons dans la route à pieds.
En haut, une vue incroyable du lac Manyara et de son parc ! Nous sommes bouche bée …
Alors que nous contemplons le paysage, les guides installent discrètement un petit apéro improvisé. Le moment est idéal, nous sommes face à une des plus belles vues du voyage, réunis à discuter avec les guides, à rigoler et à boire un verre.
Quelques instants plus tard, il suffit de se tourner pour assister au coucher du soleil sur les flancs du Ngorongoro … Un moment unique !
Jour 3 | Découverte, rencontres et émotions
Rencontre avec le « bush doctor » d’Endallah
Ce matin, John nous propose de nous éloigner du village pour aller rencontrer quelqu’un de très spécial ici.
Dans chaque communautés, des croyances tribales perdurent malgré et avec l’influence de la religion. Dans plusieurs villages, des sages, appelés « bush doctors », qu’on peut traduire par « sorciers », exercent pour ceux qui le demandent. Maladies, avenir, choix, nombreuses sont les questions des patients.
On décide d’accepter la proposition de John, non pas par voyeurisme mais pour s’intéresser à ce qui pousse certains locaux à s’y rendre, ce qu’ils cherchent comme réponses. Nous ne nous présentons pas en tant que voyageurs à la recherche d’expériences spirituelles mais bien en tant que potentiels patients, en réglant la consultation au même titre que n’importe quel villageois.
En arrivant sur les lieux, on ressent une certaine aura autour de la hutte du sorcier. À l’intérieur, après être installés, il nous pose quelques questions que John nous traduit, nous propose de discuter, de regarder nos lignes de mains, etc. Nous ne sommes pas très réceptifs à ce genre de pratiques mais chacun est libre de se faire son opinion. On retiendra surtout que cet homme est d’une grande importance pour beaucoup d’habitants.
Vous vous douterez que ce moment n’était pas propice à prendre des photos. Vous devrez donc vous rendre à Endallah pour en savoir plus ! 🙂
Rencontre avec Mama Tandau et découverte des projets sociaux
Dans l’après midi, nous partons à la rencontre de Mama Tandau, mère de Tandau, un des guides de l’agence. Elle est vice-directrice de l’école du village et nous reçoit pour nous en apprendre plus sur le système scolaire ici en Tanzanie et dans le village.
Alors que la journée se termine pour les écoliers, elle nous invite à sortir de son bureau pour assister à la descente du drapeau comme tous les jours sur fond d’hymne national chanté par les enfants. Une centaine d’enfants chante en coeur et nous prennent au tripes !
Mais nous souhaitons en savoir plus sur ce qu’apporte l’agence au village. John nous explique l’histoire de Misingi, une ONG créée suite à la visite de Steven, co-fondateur de l’agence. L’agence de voyage y contribue à hauteur de 3% de chaque voyage vendu pour financer des projets sociaux comme l’école, l’accès à l’eau, etc.
La salle de classe où nous sommes installés a d’ailleurs été rénovée grâce à ces actions.
On vous invite à regarder cette vidéo que nous avons réalisé pour recueillir les témoignages des habitants du village.
Alors que John nous montre le dispensaire, le médecin de garde nous interpelle et nous propose de nous présenter les lieux et les contraintes auxquelles il doit faire face.
Une fin de séjour en apothéose
S’il n’y a pas 2 séjours identiques à Endallah, il y a au moins un moment qui est systématiquement organisé, c’est la soirée du dernier jour au village !
Mais vous révéler son contenu serait vous spoiler lamentablement ce qui a été parmi l’une des plus belles soirées qu’on ai passé en Tanzanie !
Alors, on ne vous en dira pas plus, on ne vous montrera pas de photos mais ce qu’on peut vous assurer c’est que les habitants d’Endallah savent recevoir et surtout dire au revoir.
Ils font l’immersion à Endallah
Mama Happy, elle vous accueille chez elle
C’est donc chez Mama Happy que vous serez accueillis si vous décidez de vivre cette immersion à Endallah. Discrète, elle est une femme au grand coeur et pleine de bienveillance, toujours prête à rendre service à aider ses invités. C’est en grande partie grâce à elle qu’on se sent chez nous à Endallah.
N’hésitez à lui parler, à la questionner et même à lui donner un coup de main, elle vous accueillera toujours avec son grand sourire.
John, le guide au grand coeur
John est l’une des personne avec qui on passe le plus de temps à Endallah, c’est un peu l’ange gardien des voyageurs. Avec lui tout est une question de solidarité et d’esprit d’équipe, il vous répètera d’ailleurs souvent « We are a team ». John c’est le coach d’Endallah, celui qui vous guide à travers le village et ses environs, prêt à vous transmettre tout son savoir et à partager ses connaissances.
Mais en plus de son sérieux, il sait aussi rigoler, faire des blagues, chantonner des classiques en français ! Il ne sera d’ailleurs pas avare de nouveaux mots à apprendre dans notre langue.
Et puis les filles (et même les garçons), n’hésitez pas à le lancer sur la couture, il peut tout faire et fera en sorte que vous repartiez du village avec votre création !
Depuis peu John est accompagné de Elibariki qui l’aide à guider les voyageurs. Vous le verrez, Eli peut paraître timide mais il n’hésitera pas non plus à vous parler du village et à partager avec vous ses connaissances.
Agape, le « best ingredient »
En voyant sa tunique de chef cuisinier vous comprendrez ce titre ! Agape c’est celui qui émoustille les papilles, celui qui vous rempli de chaleur tous les soirs ! Il est plutôt timide mais n’hésitera pas à répondre à vos questions, à accepter un petit coup de main en cuisine.
Préparez vous pour sa spéciale : les ananas flambés au caramel … et puis ça peut aussi être l’occasion de demander à cuisiner le célèbre ugali !
Mama Tandau, sagesse et bienveillance
Vice-directrice de l’école primaire, vous rencontrez peut être Mama Tandau sur les bancs de l’école. Co-responsable des projets d’éducation, elle partagera avec vous l’histoire de l’école, les bénéfices tirés des immersions solidaires organisées au village.
C’est une personne sage et inspirante, fière de voir son fils revenir à Endallah accompagné de voyageurs.
Elibariki, le pont entre Misingi et le village
Vous ne le croiserez peut-être pas avant la surprise du dernier soir mais Elibariki (encore un autre !) est un personnage important de l’immersion, véritable passerelle entre le financement des voyageurs et l’ONG Misingi qui mène les actions de développement dans le village.
Zakaria, homme à tout faire d’Endallah
Zak, un de nos coups de coeur dans le village ! Je décide de me faire couper la barbe chez lui dans les premiers jours et le feeling se fait tout de suite. Pendant 3 jours nous nous croisons autour de la place principale, on discute de tout et de rien alors que les enfants jouent autour de nous, que le soleil se couche. On oubliera jamais ces moments.
Si vous ne le croisez pas dans son salon de coiffure, vous le croiserez forcément le dernier soir mais je ne vous en dis pas plus !
À la fois un peu timide mais aussi à l’aise avec les gens, Zakaria est plus qu’une rencontre pour nous. Il ne se passe pas 3 semaines sans qu’on prenne des nouvelles l’un de l’autre.
John Mahu, le patriarche fondateur
C’est John Mahu qui est à l’origine de la fondation d’Endallah et des immersions dans le village. Homme influent dans la région, il a décidé de se mettre au service du village et même de la vallée puisque les village environnants bénéficient aussi des projets sociaux.
John c’est un peu le patriarche, le père qui veille sur toute la famille Endallah.
Si vous avez l’occasion de le croiser autour de la maison, avec Mama Happy, n’hésitez pas à le questionner sur son histoire, sur les raisons qui l’ont poussé à créer Endallah et comment tout s’est déroulé. Vous le verrez, tout s’est dessiné depuis son enfance … Une histoire passionnante à écoute au coin du feu le soir.
Marine, celle qui vous emmène à Endallah
Si nous évoquons évidemment les habitants du village, n’oublions pas non plus Marine, directrice de Endallah en France. C’est grâce à elle que vous aurez peut-être la chance de partir en Tanzanie et de découvrir le pays autrement. Ces valeurs de solidarité et d’équité, elle les a en elle et les véhicule aux voyageurs.
Vous le ne croiserez très probablement pas mais elle est bien un maillon indispensable de la chaine !
En quoi l’immersion est responsable et solidaire ?
Comme je vous l’expliquais en début d’article, le tourisme de masse a entraîné la création de fausses immersions où seul l’intérêt financier compte. Depuis plus de 10 ans, Endallah est engagée dans une démarche de tourisme équitable et solidaire, certifiée par le label « Garantie Tourisme Équitable et Solidaire » de l’ATES (Association pour le Tourisme Équitable et Solidaire) et récompensée notamment par les Palmes du Tourisme Durable.
Les engagements de l’agence sont très nombreux mais globalement,
- Les immersions sont hors des circuits touristiques classiques de façon à créer de l’emploi dans des zones reculées
- Le nombre de voyageurs est limité
- L’immersion est créée sur demande du village et imaginée par les habitants eux-mêmes (nombre de voyageurs, visites, hébergement, etc)
- L’agence apporte un soutien financier pour le développement
- Aucune mise en scène ou folklorisation n’est admise
- 3% du voyage est reversé à un fond de développement utilisé de façon indépendante et libre par le village (accès à l’eau, à l’éducation, etc)
- 80 à 90% du prix du voyage est investi dans l’économie locale
- 100% des hébergements sont locaux
- Les salaires sont discutés et fixés par les acteurs locaux qui bénéficient aussi de formations et de programmes d’émancipation (femmes)
Enfin, l’agence agit aussi pour l’environnement via la réduction des déchets, la possibilité de voyager en transport en commun, la suppression du plastique et des programmes de sensibilisation.
On vous invite à découvrir l’ensemble des engagements.
Immersion à Endallah – Infos pratiques
Pour vous rendre, vous aussi, dans le village d’Endallah il n’y a pas 36 solutions : évidemment seule l’agence du même nom organise cette expérience !
Le village est situé à env. 30min de Karatu, il est un stop idéal entre le Tarangire et la zone de conservation du Ngorongoro (et le Serengeti). Plutôt que de tracer la route, faites un crochet d’au moins 2-3 jours dans le village (si ce n’est plus).
Découvrir la Tanzanie en se limitant aux safaris ne serait pas découvrir la Tanzanie !
Pour plus d’informations, contactez Marine via le formulaire ci-dessous. Elle répondra à toutes vos questions et vous aidera à préparer votre séjour en terres iraqw.
Infos pratiques pour voyager en Tanzanie
Comment se rendre en Tanzanie ?
En direct de France : Air France, Kenya Airways avec escale à Nairobi, Ethiad, Qatar Airways, Ethiopian Airways, Emirates, etc (comparez et réservez vos billets au meilleur prix)
Quand se rendre en Tanzanie ?
La saison haute s’étale de Juin à Octobre, il est donc plutôt conseillé de venir en Tanzanie en Juin ou en Octobre pour profiter de la saison sèche tout en évitant l’over-tourisme des vacances d’été, notamment à Zanzibar. Il existe aussi une 2ème saison sèche entre décembre et février propice à la Grande Migration et à des vacances à Zanzibar. Partez plutôt hors vacances scolaires pour éviter l’over-tourisme. (extrait de notre Guide Tao Monde)
Formalités/Visa
Pour se rendre en Tanzanie, il est nécessaire de payer un visa d’entrée.
- Le visa tourisme est obligatoire, il vous permet de rester 3 mois sur place.
- Vous pouvez le demander une fois votre arrivée à l’aéroport, prévoyez 50$ en liquide.
- Si vous préférez partir l’esprit tranquille, vous pouvez tout à fait anticiper votre demande et faire appel à une agence spécialisée
Vous pouvez aussi choisir de déléguer la procédure pour ne pas avoir à gérer les démarches. Le site iVisa.com propose par exemple de s’occuper de tout dans les délais les plus courts. Comptez 30$ de frais de dossier.
Santé
L’OMS et le ministère français des affaires étrangères confirment que le vaccin de la fièvre jaune n’est pas obligatoire en Tanzanie. Néanmoins, il est fortement conseillé si vous prévoyez un stop de plus de douze heures dans un pays où sa présence est possible.
Si vous prévoyez un combiné Kenya-Tanzanie (lire notre récit sur notre voyage combiné Kenya-Tanzanie), la fièvre jaune est obligatoire.
Renseignez-vous sur les traitements anti-paludisme. Nous ne pouvons vous conseiller de prendre ou de ne pas prendre de traitement, le choix appartient à chacun.
Assurance
Nous vous conseillons de vérifier les conditions de prises en charge offertes par votre carte bancaire et éventuellement de souscrire à une assurance voyage. Découvrez notre article à ce sujet. Personnellement, nous partons régulièrement avec Chapka Assurances, sans jamais avoir été déçus !
Ces 3 jours à Endallah auront nourri nos envie de découvrir et connaître les multiples cultures que compte la Tanzanie. Bien qu’elles soient toutes unies sous la même langue, le swahili, chacune d’entre elles possède sa propre histoire, ses propres traditions et coutumes. Nous sommes partis 3 fois à Endallah, notre seconde maison et nous avons déjà hâte d’y retourner tant l’accueil est unique ! Nous avons eu la chance de venir trois fois dans le village, la première fois seuls, puis accompagnés par deux groupes d’abonnés, qui je pense, ont aussi vécu une expérience humaine placée sous le signe de l’authenticité.